Contre-insurrection

Source: Wikipedia. Pages: 85. Chapitres: Antiterrorisme, Escadron de la mort, Guerre sale, Théoricien de la contre-insurrection, Loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées, Guerre psychologique, Dictature militaire de l'Uruguay, Klaus Barbie, Accord Swift, Paul Aussaresses, Alfredo Stroessner, Législation sur le terrorisme, Loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, Junte de coordination révolutionnaire, Jean-Louis Bruguière, Juan María Bordaberry, Plan Vigipirate, Escadrons de la mort, Bataillon d'Intelligence 601, Desaparecidos, Extraordinary rendition, Doctrine Mitterrand, Manuel Noriega, Efraín Ríos Montt, Massacre de Barrios Altos, Liste des suspects de terrorisme de l'Arabie saoudite, Bernard B. Fall, Omar Torrijos, Escadrons de la mort, l'école française, Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla, David Galula, Infraction politique en France, Frenchelon, Alliance anticommuniste argentine, Centre d'instruction de la guerre dans la jungle, August Moritz, Assassinat ciblé, Thierry Fragnoli, Yair Klein, José López Rega, Opération Colère de Dieu, Roger Le Loire, Concentración Nacional Universitaria, Dan Mitrione, Leopoldo Galtieri, Crevette Bigeard, Opération Restore Peace III, Exécution sommaire, Caravane de la mort, Couvre-feu, Opération Motorman, Vlakplaas, Camp de regroupement, Association française des victimes du terrorisme, Luis García Meza Tejada, Sky marshal, Civil Authorities Act 1922, Opération Demetrius, Northern Ireland Act 1973, Gilbert Thiel, Roberto Marcelo Levingston, Offences against the State Acts, Projet Megiddo, Frank Kitson, Servicio Paz y Justicia, Cellule dormante, Terrorist Identities Datamart Environment, Roberto D'Aubuisson, Basilio Lami Dozo, Prevention of Terrorism Acts, Marc Trévidic, Salwa Judum, Opération Kratos, Le manuel de l'officier de renseignement, Laurence Le Vert, Jean-François Ricard, Special Criminal Court, François Chiappe, Horst Herold. Extrait: La « guerre sale » (espagnol : ) est une expression utilisée pour désigner la répression d'État qui a eu lieu dans les années 1960, 1970 et 1980 en Amérique latine, d'abord en Argentine, au Brésil, et dans l'ensemble du Cône Sud dans les années 1970, puis en Amérique centrale. On compte près de 30 000 « disparus » (desaparecidos) en Argentine, 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1 500 000 exilés pour 30 millions d'habitants . Les « archives de la terreur », découvertes dans un commissariat au Paraguay en 1992 et qui concernent l'Opération Condor menée par les dictatures du Cône sud, comptent au total 50 000 personnes assassinées, 30 000 « disparus » et 400 000 personnes incarcérées. Le Rapport Valech au Chili, rendu public en 2004, compte 30 000 personnes torturées pour le seul Chili pinochettiste. La justice argentine a parlé pour la première fois de « génocide » lors du procès de Miguel Etchecolatz, un membre notoire de la police de Buenos Aires, jugé pour crimes contre l'humanité en 2006. Trente ans après le coup d'État ayant amené les militaires au pouvoir en Argentine, ce procès a vu la disparition de Jorge Julio López, qui devait témoigner contre Etchecolatz. Jorge Julio López n'a toujours pas été retrouvé, tandis que les responsables éventuels de sa disparition n'ont pas été non plus identifiés - bien que de forts soupçons pèsent sur des membres des forces de l'ordre, de l'armée ou des agences de renseignement. L'expression a été contestée, notamment l...