Gestion des maladies des haricots en grappe par des pratiques biologiques

L'effet de l'âge de l'hôte sur les pathogènes de l'oïdium et de la brûlure alternarienne s'est traduit par une augmentation de l'indice de maladie en pourcentage avec l'âge des plantes. Cependant, la sensibilité à la brûlure bactérienne des feuilles diminuait avec l'âge des plantes, les plantes les plus jeunes étant plus sensibles que les plus âgées. La progression de la maladie a été influencée par différents facteurs météorologiques, à savoir la température, l'humidité relative, l'ensoleillement et les précipitations. Pour l'oïdium et la brûlure alternarienne, la valeur maximale de l'AUDPC (surface sous la courbe d'évolution de la maladie) a été observée sur les plantes semées le 1er juillet et la plus faible sur les plantes semées le 21 juillet. Cependant, pour la brûlure bactérienne des feuilles, l'AUDPC a brusquement augmenté entre la 4e et la 5e semaine d'inoculation, pour atteindre son maximum à la 6e semaine d'inoculation, en raison de la fluctuation des précipitations et de l'humidité relative. L'application de plantes et d'ITK a permis un contrôle significativement plus élevé de la maladie, par rapport à leur application individuelle ainsi qu'au contrôle non traité. Afin d'éviter l'utilisation indiscriminée de fongicides et de réduire les risques de développement d'une résistance aux fongicides, il serait souhaitable d'utiliser une combinaison de plantes et d'ITK pour la gestion biologique des maladies du haricot en grappe.