Une étude sur les protéines du blé (Triticum aestivum L.) soumises au stress de la salinité.

Le blé est la plus grande culture céréalière du monde. La salinité est la principale contrainte à la production de blé en agriculture irriguée dans de nombreuses régions du monde. Le stress salin entraîne une série de changements morphologiques, physiologiques, biochimiques et moléculaires qui nuisent à la croissance et à la productivité des plantes. La tolérance au stress salin s'accompagne d'altérations des niveaux de protéines. Certains des gènes dont l'expression est activée en réponse au stress salin codent pour des protéines protectrices telles que l'osmotine, la proline et les protéines LEA (late embryogenesis abundant). De nos jours, l'électrophorèse sur gel de polyacrylamide 2-D est utilisée pour étudier les mécanismes moléculaires de la réponse des plantes à la salinité. La SDS-PAGE est une technique utilisée pour séparer les protéines en fonction de leur capacité à se déplacer dans un courant électrique, ce qui est fonction de la longueur de leurs chaînes polypeptidiques ou de leur poids moléculaire. On considère qu'une augmentation de la quantité de protéines peut conduire à une augmentation des mécanismes de tolérance à la salinité du NaCl des espèces de blé. Il est donc utile de les considérer sur cette base. Dans cet ouvrage, nous avons démontré l'effet des protéines de stress de salinité chez le blé.