Divinité celte

Source: Wikipedia. Pages: 32. Chapitres: Arduinna, Épona, Lug, Cernunnos, Rhiannon, Arianrhod, Branwen, Sucellos, Brigit, Taranis, Ogmios, Belenos, Teutatès, Ésus, Gilfaethwy, Llew Llaw Gyffes, Cocidius, Damona, Nantosuelte, Cian, Artio, Creirwy, Manawyddan Fab Llyr, Arawn, Bansidh, Dylan Eil Ton, Gwynn ap Nudd, Litavis, Borvo, Tuireann, Creiddylad, Divona, Sequana, Catubodua, Ceridwen, Nemausus, Nemetona, Ritona, Amaethon, Vosegus, Fand, Cumhal, Abarta, Miach, Gofannon, Cliodhna, Carman, Fuamnach, Mile, Belisama, Bricta, Alaunus, Alisanos, Atepomaros, Icovellauna, Nemain, Veraudunus, Dôn, Ambisagrus, Grannos, Ériu, Luxovios, Banba, Maponos, Eithne, Visucius, Smertrios, Andarta, Modron, Airmed, Anextiomarus, Cissonius, Loucetios, Anna, Fódla, Elcmar, Aveta, Lenus, Condatis, Abnoba, Tarvos trigaranus, Icaunis, Cicolluis, Naria, Ucuetis, Albius. Extrait: Épona était une déesse majeure de la mythologie celtique gauloise dont le culte est attesté en Gaule par des sources gallo-romaines. Épona est associée au cheval, animal emblématique de l¿aristocratie militaire gauloise, dont les expéditions ont entraîné la diffusion de son culte. Épona a pour équivalent Rhiannon chez les Celtes du Pays de Galles et Macha chez ceux d'Irlande. Le plus ancien renseignement sur cette déesse gauloise se trouve chez Juvénal "...iurat/ solam Eponam et facies olida ad praesepia pictas". On y fait aussi allusion chez Minucius Felix : "Nisi quod vos et totos asinos in stabulis cum vestro vel Epona consecratis". Un Grec, Agesilaos, nous parle de sa naissance : "Comme il était misogyne, Phoulouios Stellos eut commerce avec une jument, celle-ci, arrivée à son terme, mit au monde une belle petite fille et la nomma Épona ; et c'est elle, la déesse qui prend soin des chevaux". Émile Thevenot a créé un corpus de 268 inscriptions et représentations d'Epona. Nous ne connaissons Épona que dans le contexte romain, bien que Jules César ne mentionne pas son existence dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, puisqu'il ne cite les dieux gaulois que sous le nom de leur équivalent romain. Son nom signifie « Grande jument » en gaulois, épos signifiant cheval. Il est dérivé du proto-Celte *ekwos 'cheval' ¿ qui a donné en gallois ebol 'foal' et en vieux gallois epa « voler des chevaux ». Généralement, Épona est représentée de trois façons : Un oiseau ou un petit chien peuvent accompagner les représentation d'Epona. Epona était une déesse de la fertilité, comme le prouvent ses attributs : la patère et la corne d'abondance, ainsi que la présence d'un poulain sur certaines sculptures (Reinach, 1895). H. Hubert attribue à la déesse et à ses chevaux un rôle de guide psychopompe, celui de guide des âmes vers les îles de l'autre monde. Epona serait désignée sous le nom de thénonyme féminin celtique de Rigantona en breton et Rhiannon en gallois, qui signifierait