Peintre algérien

Source: Wikipedia. Pages: 31. Chapitres: Mohammed Khadda, Denis Martinez, Bachir Yellès, Abdelkader Guermaz, Hamid Tibouchi, Mohamed Aksouh, Baya, Abdallah Benanteur, Ali Ali-Khodja, Leila Ameddah, Aïcha Haddad, Choukri Mesli, Mokhtar Djaafer, Azouaou Mammeri, Slimane Ould Mohand, Rachid Koraichi, Arezki Larbi, Abderrahmane Ould Mohand, M'hamed Issiakhem, Kamel Yahiaoui, Mohammed Racim, Mohamed Temmam, Ismail Samsom, Ali Silem, Abdelkhader Houamel, Abdelhalim Hemche, Ahmed Kara-Ahmed, Mustapha Ben Debbagh, Mohammed Zmirli, Abdelali Boughrara, Djilali Kadid, Mohamed Bouzid, Dahel Hebbrih zahia, Louzla Darabi, Miloud Boukerche, Mustapha Nedjai, Ameur Hachemi, Omar Racim. Extrait: Connection Timeout Denis Martinez, peintre algérien né en 1941, a choisi de demeurer en Algérie après l'Indépendance. Contraint à l'exil en 1994 il vit et travaille depuis à Marseille. Denis Martinez naît le 30 novembre 1941 à Mars-El-Hadjadj (Oran). Il dessine depuis l¿enfance les paysages et les scènes de la campagne oranaise. De 1957 à 1962 il vit à Blida où son père, peintre en bâtiment, est devenu facteur. Il suit l¿enseignement de l'École des Beaux-Arts d'Alger puis de Paris. A partir de 1963 il est professeur aux Beaux-Arts d'Alger, où son enseignement exerce une influence durable sur plusieurs générations d'artistes, et participe aux premières expositions organisées après l¿Indépendance à Alger et à Paris, puis à la plupart des expositions collectives de peinture algérienne en Algérie et à l¿étranger. Il présente en 1964 sa première exposition personnelle à Alger, préfacée par Jean Sénac. Denis Martinez est l¿un des fondateurs, avec Choukri Mesli, du groupe Aouchem. (Tatouage) qui expose en 1967, 1968 et 1971. Rassemblant une dizaine d'artistes, peintres et poètes, il s'oppose aux imageries jugées démagogiques que présente la galerie officielle de l¿Union Nationale des Arts plastiques, fondée en 1963 mais dont la plupart des peintres actifs ont été exclus. « Aouchem est né il y a des millénaires, sur les parois d'une grotte du Tassili. Il a poursuivi son existence jusqu'à nos jours, tantôt secrètement, tantôt ouvertement, en fonction des fluctuations de l'Histoire. (...) Nous entendons montrer que, toujours magique, le signe est plus fort que les bombes », déclare leur « Manifeste ». En dépit des violences, certaines traditions plastiques ont réussi à se maintenir dans les gestes qui modèlent et peignent l¿argile, tissent la laine, décorent les murs, gravent le bois ou le métal : c¿est sur ces survivances qü« Aouchem » veut s¿appuyer. Denis Martinez reçoit en 1975 le Grand Prix de Peinture de la Ville d¿Alger. En 1973 et 1976 il participe à la réalisation d